Novembre, ar miz du, le "mois noir" en breton, c'est traditionnellement l'époque de l'année dédiée au culte et au souvenir des âmes qui nous ont précédées.
La fête gaélique du Samhain, ou bretonne du Kala-goañv, ou encore anglo-saxonne du Halloween, a été reprise par le culte chrétien qui en a fait la Toussaint.
Porte d'entrée dans la saison sombre, cette fête correspond plus à une période qu'à une date précise. Elle fait communiquer certains avec l'esprit de nos ancêtres qui ont, peut-être encore, des choses à nous dire.
Les légendes qui l'entourent sont innombrables. En 1844 dans le Foyer Breton, Emile Souvestre rappelait ainsi l'existence des Lavandières de la Nuit chères au peintre breton Yan 'Dargent, qui passent la nuit de la Toussaint à laver leur linceul.
Deux ans plus tard, George Sand évoque également les Blanchisseuses dont l'âme plane en Sologne à proximité de la Mare au Diable.
Malheureux promeneurs du soir, ne répondez pas à leur invitation !
Les Lavandières de la nuit, par Yan 'Dargent, vers 1861. Huile sur toile.
Collection Musée des Beaux-Arts, Quimper.
Nouveauté : les sépultures familiales.
La Toussaint est l'occasion d'aborder le sujet parfois délicat des sépultures. Nous n'aimons pas parler des tombes, et le silence des cimetières nous paraît souvent bien éloigné de la vraie vie.
Nous sommes pourtant nombreux à les embellir à cette époque, et à offrir à nos défunts les couleurs jaunes, ocres, violettes ou mauves cueillies dans nos jardins ou achetées chez les fleuristes.
Le site GénéaRenault a commencé l'inventaire des sépultures familiales. C'est, là encore, une autre façon d'illustrer l'Histoire et de garder la mémoire des lieux de vie de nos ancêtres.
Le choix, peut-être provisoire, a été de ne pas en faire une page unique, reléguée et isolée du reste du site. Liées aux décès de nos défunts, ces sépultures figurent donc auprès des actes d'état-civil de chaque famille.
L'inventaire des sépultures n'est pas achevé et sera progressivement complété.
La famille dans les guerres.
Novembre, c'est également le temps dédié à la mémoire de l'armistice de 1918 et des victimes des guerres, morts et blessés sur le front des opérations ou à l'arrière, dans les ambulances de fortune ou les établissements réquisitionnés et transformés en hôpitaux militaires.
Nos ancêtres, en particulier RENAULT, VITEL et MORLAIS ont pris leur part dans les guerres, et l'ont parfois payée lourdement.
C'est un sujet peu abordé et dont les témoignages manquent souvent. La principale cause -mais non la seule- en est le mutisme fréquemment observé par les blessés et l'espoir de ces derniers que, en n'en parlant pas, on éviterait que de tels désastres humains reviennent faucher un jour injustement des jeunes gens, paysans, commerçants, secrétaires, ingénieurs, instituteurs, ouvriers...
L'actualité nous montre hélas que la paix n'est jamais définitivement acquise, et que la volonté de paix constitue un effort et une veille de chaque jour.
La guerre conduit à correspondre avec sa famille, pour se rassurer et conserver la cohésion familiale.
Nouveauté : des entretiens avec nos ancêtres !
Si nos ancêtres ont des choses à nous confier, c'est bien maintenant qu'il faut les interroger.
Le site complète ainsi son approche de l'histoire de nos ancêtres par des entretiens individuels, avec le souci premier de l'exactitude des faits.
C'est encore une nouvelle façon d'écrire l'Histoire, et l'occasion de diversifier la rédaction du site...
Le site GénéaRenault, c'est aussi...
Et en préparation pour les prochains mois : la famille et les engagements politiques.
Publication : novembre 2022