Famille Morlais : la dispersion

La dispersion familiale du XXème siècle

 

 

 

Après quelques décennies, la famille MORLAIS va progressivement se disperser et la mort de Joseph sonne partiellement le glas de la vie brestoise.

 

 

Joséphine SIOU (épouse MORLAIS) et le retour à Lambézellec.

 

Au décès de Joseph MORLAIS, sa veuve Joséphine SIOU retourne en effet à Lambézellec pour habiter le quartier de Kerélie (secteur de l'actuelle rue Kerélie). Elle y décède en 1917.

 

 

Isoline MORLAIS (épouse CLOT) et le départ à Paris.

 

Au décès de son gendre Louis-Hyacinthe CLOT, adjudant d'infanterie coloniale originaire du Cotentin et installé à Brest pour les besoins de son métier, Joséphine SIOU accueille à son domicile de Lambézellec sa fille Isoline MORLAIS et ses petites-filles Joséphine Marie et Madeleine CLOT qui habitaient alors rue de Brest à Lambézellec.

 

Joséphine Marie CLOT y décèdera prématurément, un an après sa grand-mère, à l'âge de 24 ans.

 

Veuve depuis 1906 à l'âge de 38 ans, ayant perdu sa mère en 1917 puis une de ses filles l'année suivante, Isoline MORLAIS se retrouve seule en 1918 à l'âge de 50 ans avec sa fille Madeleine CLOT âgée de 15 ans.

 

Son fils Louis Charles CLOT a alors 27 ans et semble habiter également Lambézellec. Son métier d'agent de plantation dans les Colonies ne permet pas encore de suivre précisément son parcours.

On sait de lui qu'il décède en janvier 1942 à l'hospice de Quimper (devenu plus tard l'hôpital de la Providence), ville où il sera inhumé à titre précaire dans une sépulture pour personne indigente.

Peut-être sa présence dans cette ville est-elle liée à celle de ses cousins COUPU qui habitaient alors route de Douarnenez. Sa tante Marie Joséphine MORLAIS meurt en effet un mois avant lui dans la même ville.

 

Devenue adulte, Madeleine CLOT quittera également Brest. Elle habite Hanoï (Tonkin, alors en Indochine française) en 1929 où elle donne naissance à sa fille Suzanne.

 

De retour en métropole, Madeleine se marie au Dr CHARPENTIER dont elle aura en 1940 une fille prénommée Andrée. Le couple habite à Paris 17ème, 34 bis (ou 17 ?) rue Guillaume Tell. 

 

C'est là que les rejoindra Isoline MORLAIS, qui habitera chez sa fille Madeleine CLOT et son gendre jusqu'à la fin de sa vie (elle n'y habite pas encore lors du recensement de 1936).

 

Isoline décède en décembre 1953 à l'âge de 85 ans à l'Hôpital Franco-Musulman de Paris (actuellement Hôpital Avicenne) situé à Bobigny (Seine), commune où elle est inhumée. 

"Mme Isoline CLOT, 1868-1953", tombe d'Isoline MORLAIS
au cimetière communal de Bobigny
(photo JMR 2021).

 

Marie Joséphine MORLAIS (COUPU) et le départ à Quimper.

 

La sœur d'Isoline, Marie Joséphine MORLAIS, a quitté Brest pour Quimper avec son mari Lambert COUPU. Le couple, qui y habitait 29 rue de Douarnenez, est cependant inhumé au cimetière de Brest.

Leur fils Alfred COUPU interrompt ses études lors de la mobilisation de 1914. Il meurt au combat en janvier 1916 dans une tranchée de la Marne (cf. Morts et blessés de guerre).

 

 

Louis Ernest MORLAIS et le départ à Plabennec.

 

Quant à son frère Louis Ernest, après le décès de sa femme Joséphine FOURNIER en 1940, il rejoint Plabennec où il décède en 1965. Il est inhumé avec son épouse au cimetière de Brest (St-Martin).

 

 

Dispersion des enfants de Charles MORLAIS.

 

Notre ancêtre Charles MORLAIS est le seul membre de sa fratrie à être resté fidèle à Brest. Tous ses propres enfants vont en effet quitter le port du Ponant à l'exception de Paul.

 

  • Andrée MORLAIS (VALLEE) et sa mère à Deauville (Normandie).

 

Andrée MORLAIS épouse en 1918 Emile VALLEE qui, en tant que marin pilote fluviatile, exerce sa fonction dans l'embouchure de la Seine.

Le couple se marie à Brest puis s'installe à Deauville. Andrée y décède sans enfant en 1978.

 

Pauline MASTIN, veuve de Charles MORLAIS et mère des enfants, quitte à son tour la ville de Brest pour s'installer chez sa fille Andrée à Deauville. Elle semble rompre avec certains de ses autres enfants, et notamment avec sa fille Marie Adolphine. Elle décèdera à Deauville en 1959.

 

  • Marie Adolphine MORLAIS (LE BAILL) à Paris.

 

Marie Adolphine MORLAIS commence sa carrière à Brest aux Télégraphes puis au Téléphone, où elle fait la connaissance de François LE BAILL qu'elle épousera en 1917.

Le couple mène une vie brestoise jusqu'en 1937 avec leur fille Marie, née en 1918, puis la famille s'installe à Paris, près de la faculté de Pharmacie en vue de faciliter les études de Marie.

Marie Adolphine décède d'une péritonite à Paris en 1940, à la clinique de la rue Oudinot à l'âge de 50 ans.

 

  • Charles MORLAIS (fils) en région parisienne.

 

Enfin, un autre enfant, Charles MORLAIS, quitte Brest pour la Bourgogne puis l'Ile-de-France.

Il se marie à trois reprises : en 1918 à Châlons-sur-Saône, en 1931 à Vaucresson puis en 1947 à Neuilly-Plaisance où il décède en 1957.

 

 

  • Paul MORLAIS reste à Brest.

 

Seul Paul restera à Brest, après des séjours professionnels en Normandie.
Il se marie à Françoise LE GUEN en 1920, dont il aura un enfant, Paulette MORLAIS. Il décèdera à Brest en 1966.

 

Paulette MORLAIS, qui a épousé Yves ROSMORDUC, décède à Brest en 2012.

 

 

 

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Mise en ligne : septembre 2021

Mise à jour : novembre 2022

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